La TNT va-t-elle crever après 2030 ? Le grand chambardement télévisuel arrive

Imaginez un monde sans TNT.
Plus de zapping frénétique sur votre vieille télé perchée dans le salon, plus de grésillements hertziens pour capter TF1.
On y est presque, mes amis.
La Télévision Numérique Terrestre, cette révolution des années 2000, pourrait bien plier bagage après 2030, balayée par des technos plus affûtées, plus connectées.
Le gouvernement français, jamais en retard pour une bonne cogitation, a décidé de mettre le sujet sur la table.

Une consultation publique, un rapport à venir, et des scénarios qui sentent le futur à plein nez : la TNT est à la croisée des chemins.

TNT : un sursis jusqu’à 2030, et après ?

Officiellement, la TNT a une date de péremption fixée au 31 décembre 2030.
C’est écrit dans la loi, gravé dans le marbre des fréquences hertziennes.
Mais après ?
Le ministère de la Culture joue les grands stratèges et consulte tout le monde – pros du secteur, citoyens lambda – pour trancher.
La Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) a lancé l’offensive : vos avis sont attendus avant le 31 mars.
Objectif ? Pondre un rapport d’ici fin 2025 qui dira si la TNT mérite de survivre ou si elle doit céder la place à autre chose.

On ne rigole plus, là, c’est du sérieux.

Trois futurs possibles pour la TNT : entre nostalgie et futurisme

Trois routes s’offrent à notre chère TNT.

1. Option un : on la garde telle quelle, comme une relique qu’on refuse de bazarder.
2. Option deux : un mix savant entre la bonne vieille TNT et une diffusion par internet, histoire de ménager la chèvre et le chou.
3. Option trois, la plus radicale : tout balancer pour l’IPTV, la télé par protocole internet, un truc de geek qui fait rêver les technophiles.

Problème ? Dans les campagnes où le Wi-Fi rame comme une vieille charrette, l’IPTV risque de laisser du monde sur le carreau.
La TNT, elle, au moins, arrivait jusque dans les bleds paumés.

L’Arcom joue les prolongations, mais la 5G guette

L’Arcom, le grand manitou des fréquences, a déjà filé des licences aux chaînes jusqu’en 2035.
Un clin d’œil qui laisse penser que la TNT pourrait tenir un peu plus longtemps que prévu.

Mais soyons lucides : si elle dégage, ces fameuses fréquences pourraient être recyclées pour booster la 5G ou des gadgets modernes comme le replay – parce que, soyons honnêtes, mater un replay sur la TNT, c’est aussi probable que voir un dinosaure squatter votre canapé.

La TNT, un dinosaure européen ?

Et on n’est pas seuls dans cette galère. Le Royaume-Uni, les Pays-Bas, et d’autres voisins européens lorgnent aussi vers la sortie pour leur TNT nationale.

En France, lancée en 2005 pour démocratiser la télé gratuite et ringardiser l’analogique, la TNT a fait son temps.
Presque trente ans de bons et loyaux services, et voilà qu’elle pourrait tirer sa révérence.

Une page se tourne, et avec elle, tout un pan de notre rapport à l’écran.
La télé de demain sera-t-elle 100 % connectée ?

Réponse dans quelques années, mais une chose est sûre : le vieux poste cathodique ne va pas aimer ça.

Et si Hanouna avait tout pigé ?

Et là, bim, un ovni dans le game : Cyril Hanouna.
Depuis ce lundi 1er mars 2025, le trublion de l’antenne dégaine Zoubida TV, sa chaîne privée, en direct sur le web et via les FAI.
Fini le carcan de la TNT, place à la liberté numérique (avant d’y revenir cependant en septembre 2025 sur W9).

Et si Hanouna, avec son flair de showman, n’était pas en train de sniffer l’avenir avant tout le monde ?
Pendant que la TNT agonise sur son lit de fréquences, lui trace déjà la voie d’une télé décomplexée, hors des sentiers battus.

Visionnaire ou opportuniste ? À vous de juger.